Les formes de dénominations des plantes ou phytonymie révèlent l’étroit compagnonnage qu’une population développe à l’égard de son environnement végétal. Savoirs naturalistes liés au monde paysan, ils sont également le reflet d’une pratique de la langue bretonne. Aujourd’hui, les personnes détentrices de savoirs sur ce domaine se font rares. Une importante partie n’a pas été recueillie.
Ce champ linguistique recèle d’autant plus d’intérêt que certaines dénominations connaissent une importante variabilité. Il s’agit essentiellement des plantes herbacées (plantes à tige frêle et non-ligneuse : primevère, jonquille, plantains, achillée millefeuille… ).
Le projet d’un atlas des noms de plantes est en cours et requiert des enquêtes de terrain auprès des locuteurs. 50 communes ont été choisies afin d’obtenir un quadrillage satisfaisant de la basse Bretagne (voir carte). L’objectif est d’interroger les locuteurs sur les mêmes plantes : une liste de 60 plantes a été établie
Pour le moment, nous présentons la traduction en français des noms de 12 espèces de plantes en breton ainsi que leur localisation par commune.
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en breton présente trois modes de dénominations différentes :
en breton présente une seule dénomination déclinée en deux phonèmes différents :
Skao est le nom de l’asphodèle à Belle-Île-en-mer. Étymologiquement, skao pourrait signifier « tige creuse ».
(dont le tubercule ressemble à une petite noix) :
La plante est dénommée de deux manières principales :
On trouve également un terme isolé, dans le pays de Lorient : chinkac’h (Saint Hélène)
Le nombril de Vénus est dénommé d’une multitude de manières différentes. Ses usages thérapeutiques et son nom sont relativement connus.
[sources : fonds documentaires Herborescence
informations recueillies en pays vannetais par Patrig an Drean & Clément Nivet]
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